CONSEIL EN DÉVELOPPEMENT DES SYNERGIES 'PUBLIC-PRIVÉ'

Stratégie et organisation - Affaires publiques - Relations institutionnelles - Pilotage de projets

Etymologiquement, SUBSIDIA procède des mots latins subisidiarii (troupes de réserve) et subsidium (renfort, soutien). Nos missions de conseil en stratégie et organisation des synergies 'public-privé', incluant les affaires administratives et les relations institutionnelles, trouvent leur essence dans l’étymologie de notre nom et leurs fondements méthodologiques dans l’application du principe de subsidiarité.

La notion de subsidiarité comme fondement organisationnel et sociétal est largement admise et partagée. Elle constitue l’un des principes fondamentaux de l’Union européenne et l’un des quatre piliers de la doctrine sociale de l’Église catholique.

Notre méthodologie et nos principes d’action sont ainsi l’héritage d’un alpiniste chevronné et prêtre nommé Achille Ratti qui, le 1er août 1890, a ouvert un nouvel itinéraire pour accéder au sommet du Mont-Blanc, considéré aujourd’hui comme la voie normale italienne et dénommé en son souvenir la « Voie du Pape ». Devenu Pie XI, ce pape montagnard énonça le principe de subsidiarité pour la première fois le 15 mai 1931 dans son encyclique Quadragesimo Anno, dont on retrouve l’esprit notamment chez Aristote ou Saint Thomas d’Aquin, et qui s’inscrit dans le prolongement de la première encyclique sociale Rerum Novarum, publiée par le pape Léon XIII en 1891.

Il expose que « de même qu'on ne peut enlever aux particuliers, pour les transférer à la communauté, les attributions dont ils sont capables de s'acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens, ainsi ce serait commettre une injustice, en même temps que troubler d'une manière très dommageable l'ordre social, que de retirer aux groupements d'ordre inférieur, pour les confier à une collectivité plus vaste et d'un rang plus élevé, les fonctions qu'ils sont en mesure de remplir eux-mêmes. L'objet naturel de toute intervention en matière sociale est d'aider les membres du corps social et non pas de les détruire, ni de les absorber ».

Concernant l’Europe, le Traité sur l’Union européenne stipule dans son article 5 que : « dans les domaines qui ne relèvent pas de sa compétence exclusive, l'Union intervient seulement si, et dans la mesure où, les objectifs de l'action envisagée ne peuvent pas être atteints de manière suffisante par les États membres, tant au niveau central qu'au niveau régional et local, mais peuvent l'être mieux, en raison des dimensions ou des effets de l'action envisagée, au niveau de l'Union. »

Ce principe figure non seulement dans le droit communautaire, mais a aussi été repris à l’article 4 alinéa 3 de la Charte européenne de l’autonomie locale : « l’exercice des responsabilités publiques doit, de façon générale, incomber, de préférence, aux autorités proches des citoyens ».

En France, la révision constitutionnelle de 2003 a entériné ce principe à l’article 72 alinéa 2 en énonçant que « les collectivités territoriales ont vocation à prendre les décisions pour l'ensemble des compétences qui peuvent le mieux être mises en œuvre à leur échelon ».

Mais ce serait une erreur de cantonner le principe de subsidiarité au seul champ des compétences institutionnelles et d’omettre sa finalité humaine en matière d’action publique et de management de nos administrations, et plus globalement de toute organisation. En effet, nos organisations publiques fonctionnent sur un modèle hiérarchisé et centralisé qui veut que la décision vienne de l’autorité supérieure et suive un cheminement en cascade… Peuvent alors s’ensuivre un engorgement du processus décisionnel, des lenteurs administratives, des choix inopportuns, des risques accrus de contestation et de contentieux, nonobstant le coût humain, tant au niveau de la motivation des agents que des citoyens, et l’impact sociétal considérant la perte de confiance dans nos élus, la politique et nos institutions.

Ainsi l’enjeu pour nos institutions, nos administrations et services publics est de retrouver de l’agilité afin d’améliorer leur qualité de service et leurs performances – voire leur efficience – par le repositionnement de leurs compétences et la réingénierie de leurs processus métier en s’interrogeant sur l’échelon le plus compétent pour accomplir telle ou telle mission avec le meilleur résultat et dans l’intérêt collectif, que cet échelon soit dans la sphère publique ou privée, et sur les conditions notamment opérationnelles, juridiques et financières de cette transformation.

La mission de SUBSIDIA est de contribuer au succès de cette évolution, depuis la réflexion stratégique jusqu’à sa mise en œuvre opérationnelle et son suivi.

Nous intervenons tant pour les acteurs publics que pour les syndicats professionnels et les entreprises des secteurs économiques concurrentiels et de l’économie sociale et solidaire afin de créer les conditions essentielles à leur collaboration et à leur synergie.

Nos domaines d'intervention couvrent les affaires publiques, les relations institutionnelles et le conseil en stratégie et organisation.